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- — спаянные, соединённые — франц. soudé; англ. soldered
cousu lit. sewn; not translated into Eng. The chef cousu is peculiar to Fr. blazon. In order to avoid the placing of colour upon colour, the device is used whereby the chief is said to be sewn or attached to the shield and not placed over it. A similar device is used with soudé (qv.), soldered, which is used to show the same thing, with with a chief of metal on a field of metal. Eng. blazon permits the chief to be metal next to metal and colour next to colour. Unlike the French, it does not view the chief as placed over the arms. [FRENCHGLOSSAR]
Cousu Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d’un émail de la nature de celui du champ de l'écu; c’est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre. 1780 Se dit du chef, quand il est de métal sur métal ou de couleur sur couleur, comme aux armoiries des villes de Paris et de Lyon, et des maisons de Bonne, de la Croix-Chevrières et autres, en Dauphiné et ailleurs. On se sert aussi de ce mot pour les fasces, bandes, chevrons, etc. de couleur sur couleur, ou de métal sur métal. 1843 Se dit des partitions, lorsqu’elles sont de métal sur métal ou de couleur sur couleur, parce qu’elles figurent, dit-on, deux étoffes cousues ensemble : on l’emploie surtout pour le chef de l'écu. 1864 Se dit du chef quand il est de métal sur métal, de couleur sur couleur, ou de fourrure sur fourrure. 1872 Se dit d’un chef quand il est du même métal ou du même émail que le champ. 1885 Se dit des chefs, fasces et généralement de toutes les pièces héraldiques de métal sur métal, ou de couleur sur couleur. 1887 Terme dont les anciens héraldistes se servaient pour indiquer qu’une pièce héraldique était de métal dans un champ de métal ou de couleur dans un champ de couleur, ce qui est contraire aux règles du blason, qui ont pour but de faire ressortir les armoiries, que l’on dut être à même de reconnaître de loin sur les boucliers des chevaliers. Pour bien valoir, les figures de couleur doivent trancher sur un fond jaune ou blanc (or ou argent), et réciproquement. Mais on peut se dispenser de l’emploi du mot cousu parce que cela se voit bien quand les règles ont été violées, sans qu’il soit nécessaire de la proclamer en sus. Encore, il est probable que dans la plupart des cas cette infraction aux règles ait été la conséquence d’une erreur des artistes ou que les métaux et couleurs employés dans une peinture d’armoiries, se sont détériorées sous l’action du temps. L’argent, par exemple, a une tendance à tirer sur le noir ou le bleu; l’or prend la nuance du pourpre, etc. Voir Enquerre. 1899 Se dit des pièces honorables, mais principalement du chef, lorsque ces pièces sont d’un émail de la nature de celui du champ de l'écu; c’est un cas exceptionnel à la règle générale qui exige métal sur couleur, ou couleur sur métal. Le mot cousu doit être énoncé avec soin, il est pris alors pour posé ou collé ; la qualification de cousu ne doit en aucun cas être appliquée aux meubles, ou pièces secondaires, et ne peut se rencontrer que dans les armes à enquerre. 1901 Se dit de toutes les pièces du blason, de métal sur métal ou de couleur sur couleur. Les chefs cousus de couleur sur couleur sont très fréquents; ceux de métal sur métal sont rares. L’usage étant de ne jamais mettre métal sur métal, ni couleur sur couleur, on se sert du terme cousu, puisqu’on feint avoir coupé l'écu en sa partie supérieure, et qu’on y a cousu un chef. 1905 Se dit des pièces honorables qui contrairement à la règle héraldique, se trouvent appliquées, dans un écu, émail sur émail ou métal sur métal. Cet attribut qui, dans l’origine, s’appliquait seulement au chef, fut étendu, par la suite, aux autres pièces honorables; mais quand il s’applique à des pièces secondaires, les armoiries sont suspectes et sujettes à enquerre.
[ghhe]