- brodé

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рус. — дамасцировка; дамасцированный < фр. — damasquiné
франц. — diapré; paillé
англ. — diapered
————
рус. — вышитый
франц. — brodé
англ. — embroidered
————
— соты — франц. alvéolé, англ. honeycombed
— покрытый перьями — франц. plumeté
— дамаскин; насечка — фр. damasquiné
— драпированный ??? — франц. draperonné


Fileté Orné de traits fins. 1905 Orné de traits fins.

[ghhe]

fallolé v. diapré. [FRENCHGLOSSAR]

lettré v. diapré. Sometimes written letré. [FRENCHGLOSSAR]

Графический приём, заключающийся в заполнении поверхности щита или гербовой фигуры орнаментом (растительным или геометрическим). Такой орнамент выполняется оттенками того цвета, которым покрыто поле или фигура, и не требует своего описания, будучи необязательным декоративным элементом герба. В ряде случаев дамасцировка может нести определённую символическую нагрузку, как это имеет место в гербе Верхнесалдинского городского округа, где дамасцированность поля показывает мастерство его жителей в деле обработки металлов (титана и нержавеющей стали).

Тонкий линейный рисунок на поверхности металла (чар всего серебра), являющийся декоративным элементом и за редким исключением не отмечающийся при блазонировании.

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Геральдика

Ср.:
- Чешуя

Использование

Самарканд — «В лазуревом щите серебряный волнообразный столб, сопровождаемый двумя золотыми ветвями тутового дерева. В серебряной дамасцированной главе щита, знак тамги (печати) Тамерлана — три черных сдвинутых кольца, 1 и 2».
Фрейтаг-фон-Лорингхофен — «В голубом щите с серебряным дамасским узором три серебряных кольца».
Фрейтаг-фон-Лорингхофен — «В голубом щите с дамасским узором три серебряных кольца два вверху, одно внизу. (…) Нашлемник — два голубых орлиных крыла с узором (…)».

Ad vocem

In Eng. heraldry it is not used as a distinguishing term, since it adds nothing to the blazon. However, in Fr. heraldry it is sometimes used to describe a charge, as in «le lierre diapré», where the ivy is depicted in a diapered fashion.

It is sometimes used of the field alone, especially where the shield bears a plain tincture.

Lar. gives the derivation as from OF diaspre, «drap à fleurs, à rameaux», a rich patterned cloth, itself from MedL diasprum, Lat. iaspis, agate or jasper. Some kinds of jasper have a clouding or speckling of various colours.

However, OED states that there is no connection between the OF and Prov. diaspre, diapered, and the It. Sp. and Port. diaspro, jasper. Partridge, on the other hand, gives the derivation from Gk diaspros, pure white.

A previously accepted derivation, from the patterns on fine cloth which was made at Ypres, '…d’Ypres', is a piece of folk etymology.

«In medieval heraldry, diapering is usually represented as a pattern of golden rings enclosing alternately an eagle and a lion on a green or blue background» (B); this is what modern writers call paillé, and is also found on a lozengy background (v. below). The derivation of the word may be from Lat. pallium (cloak; pall, qv.), which was made of richly embroidered cloth. An interesting theory claims that diapering was originally a genuine heraldic decoration (Asp II, p165). Although panne is often given as a syn. for fourrure, in fact the word means cloth, and the pannes are claimed to have been a fourth tincture, after metals colours and furs.

Only paillé, which is represented on the shield by a sort of semy of crosslets (mainly found in the heraldry of Normandie), is accepted, but it is plausible to suggest that diapré, papelonné (a pattern similar to the scale of fish) and plumeté (a pattern similar to the feathers of birds) should be included. Fallolé was sometimes used as a syn. for diapré, but was more akin to papelonné is appearance. The French étincelé (from Fr. étincelle, spark), and letré, dating from the early days of heraldry, are also of the same family: in étincelé, the shield was powdered with gold dots in groups of three or four, and sometimes the charges were recognisable as small mullets; in lettré, the shield was ornamented with small letters, or with arabesques, like a diaper pattern.

All of these patterns may have stemmed from the artist’s desire to fill a large empty space on the shield, or may have been genuine types of field which have since fallen into disuse.

If the above theory is acceptable, then perhaps the modern alvéolé (qv.) could also be included in this category.

The term arabesque, which was not inroduced into England until the middle of the seventeenth century, was applied to panels of flowing and interlocking ornament, and was supposed to represent the geometrical patterns of Arab art. In fact, it had its beginnings in the grotesque art of the Romans. An illustration in Chambers' Encyclopaedia clearly shows a pattern of lozenges and circles with smaller patterns within, and the Percy monument in Beverley Minster shows a checky «field» with a rose on each square.

A scholarly article on the subject of diapré is Davis, R T: Diaper, Paillé and Papelonné, Coat of Arms, 129, 1984, pp2-9.

Diapré:

  • 1679 — «Se trouve avec animaux, oiseaux, ou avec fleurs, & est fort ancien en armoiries».
  • 1772 — «Qui se dit des fasces, paux et autres bigarrées de différentes couleurs. Ducange dit que le mot diâpré vient du latin diasprum, qui étoit une piece d'étoffe précieuse et de broderie, dont le nom s’est étendu à tout ce qui est diversifié de couleurs».
  • 1780 — «Se dit des fasces, pals et autres pièces bigarrées de diverses couleurs».
  • 1798 — "Varié de plusieurs couleurs. Il y a une espèce de prunes violettes qu’on appelle Prunes diaprées.
  • 1843 — «Damasquiné, couvert de broderies».
  • 1864 — «Se dit des pièces bigarrées de diverses couleurs».
  • 1872 — «Damasquiné».
  • 1885 — «Se dit des pièces quand elles sont damasquinées».
  • 1887 — «Arabesques ou lignes diversifiées dont on avait coutume autrefois de charger les grandes surfaces unies dans les armoiries, surtout le champ, mais également les pièces héraldiques. Ces ornements sont arbitraires et ne forment pas une partie intégrante des armoiries, bien que dans plusieurs cas l’ignorance des dessinateurs les ait fait prendre pour tels. C'était surtout dans les sceaux et les vitraux qu’on introduisit le diapré en forme de rosettes, de trèfles, d’animaux, de feuillages, etc., afin de varier la monotonie des grandes pièces héraldiques ou de l’espace du sceau autour de l'écusson. Le moyen-âge nous en a légué les exemples les plus brillants. En appliquant cette ornementation, il faut prendre garde soigneusement que le diapré, soit par la faiblesse de sa couleur, soit par le délié de ses contours, occupe toujours une place subordonnée par rapport aux meubles véritables de l'écu».
  • 1899 — «Se dit de pièces de broderie, ou damasquinures, dont on orne le champ d’un écu, et aussi quelques pièces honorables, telles que la croix, le pal, la fasce, etc … L’usage en est fréquent dans les armes des pays du Nord».
  • 1901 — «Espèce de damasquinure, d’arabesque ou de broderie, sans dessin fixe, qui se met sur le champ ou sur une pièce de l'écu. C’est un tracé d’or ou d’argent sur couleur. Le diapré se fait d’un seul émail en Angleterre et en Allemagne où il est assez répandu. Mais on ne doit pas confondre le diapré, qui a l’aspect d’un tissu broché, avec le paillé, étoffe ornée de figures et d’objets déterminés».
  • 1904 — «Bigarré».
  • 1905 — «S’entendait autrefois pour toute surface, d’un tissu comme d’un métal, ou d’une céramique, ornée de figures, de rinceaux, de bêtes, de diverses couleurs. Se dit du champ et des pièces d’un écu, quand ils sont couverts d’ornements d’un métal et d’un émail différents, imitant les incrustations d’un objet damasquiné. Les écus diaprés n’existent guère qu’en Allemagne et dans les Flandres».

Paillé:

  • 1780 — «Est le même que diapré».
  • 1798 — «Synonyme de diapré. Il se dit des fasces, paux, et autres pièces bigarrées de diverses couleurs».
  • 1885 — «Est le même que diapré».
  • 1899 — «Se dit du champ d’un écu, d’une pièce honorable, d’un meuble, paraissant chargé de broderies ou de damasquinures; ce genre d’ornementation est assez fréquent dans les armes des Pays-Bas».
  • 1901 — «Reproduction d’une étoffe arabe dite sarrazinoise qui a été rapportée des croisades. Cette étoffe tissée d’or était ordinairement fond vert ou de sinople (quand elle est d’autre couleur, on doit l’indiquer). Elle portait des ronds juxtaposés soit simples, soit doubles et reliés par une sorte de grecque. Au centre des animaux seuls, lions, panthères, aigles, etc., sont affrontés. Voir Diapré».
  • 1905 — «Se dit des fasces et autres pièces bigarrées de différentes couleurs. Synonyme de Diapré».

Brodé: «Synonyme ancien de paillé ou de diapré».

Литература