- tenant
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Ad notanda
Supports:
- «On donne ce nom aux animaux naturels ou chimériques, placés de chaque côté de l'écu comme pour le supporter ou le guider. Le support peut aussi être un unique animal, l’aigle par exemple. Les supports ne sont pas héréditaires. Cependant on les voit se transmettre quand ils sont tirés des pièces mêmes de l'écu. Il ne faut pas attacher aux supports l’importance qui est due aux pièces héraldiques qui meublent le blason. Il n’y a jamais eu de règle au sujet des tenants ou supports, la seule est que les femmes et les ecclésiastiques n’en portent pas. Voir Tenants».
- 1694 г. — «(Porter) — sub. m. Support, en terme de Blason, signifie ce qui soustient un Ecusson, & n’a guerre d’usage qu’au pluriel. Les Armes d’un tel ont deux lions pour supports».
- 1772 г. — «Ce sont les figures peintes à côté de l'écu, qui semblent le supporter. Les supports de l'écu de France sont des anges. Il y en a qui ont des sauvages pour supports. Les princes de Monaco ont des moines augustins pour supports: les Ursins, des ours, par équivoque à leur nom. On ne doit dire supports, que lorsque l’on se sert des figures des animaux; et lorsque ce sont des anges ou des figures humaines, on doit les appeller tenans».
- 1780 г. — «Sont les figures d’animaux qui supportent de chaque côté un écusson».
- 1798 г. — «Support se dit des figures d’Anges, d’hommes ou d’animaux qui soutiennent un écusson; et il n’est guère d’usage qu’au pluriel. Avoir deux lions pour supports dans ses armes. Il avoit deux Sauvages pour supports. Les armes de France ont deux Anges pour supports».
- 1843 г. — «Animal qui sert d’ornement extérieur à l'écu, et semble le supporter».
- 1864 г. — «Sont les pièces destinées à soutenir l'écu dans les armoiries».
- 1885 г. — «Animaux placés aux côtés de l'écu».
- 1899 г. — «Le support est compris dans les principaux ornements extérieurs de l'écu; il est figuré par un animal rampant ou couché ; on le rencontre souvent paraissant soutenir l'écu avec une de ses pattes, portant dans l’autre une bannière, une arme ou tout autre meuble; le support peut être au naturel, ou émaillé en couleurs héraldiques, et ne doit jamais être appelé tenant, attendu que ce nom ne peut être appliqué qu'à l’ornement extérieur représentant un être humain».
- 1901 г. — «Lions, griffons, lévriers, aigles et autres animaux qui servent d’ornements extérieurs aux armoiries et paraissent soutenir un écu. Voir Tenants».
- 1905 г. — «Figure d’animal placée de chaque côté de l'écu ou d’un côté seulement, et qui semble le soutenir».
Tenant:
- 1901 г. — «Qualifie un dextrochère, un ange, un lion, etc., qui semble tenir quelque chose».
Tenants: Held; holding. «Держащий, щитодержатель обычно в руке или в лапе животного (us. in a person’s hand, or in the paw of an animal)».
- 1772 г. — «Ce mot se dit de ce qui soutient les écus ou les armoiries, et est le plus souvent synonyme avec support. La différence que quelques-uns y mettent, c’est de dire que les tenans sont seuls, et que les supports sont doubles, et mis des deux côtés de l'écu; ou bien les supports sont des figures d’animaux, et les tenans des figures humaines. Il y en a de plusieurs figures, de même que les supports, comme les anges, les pucelles, les religieux, les sauvages, les mores, les lions, les léopards, licornes, aigles, griffons, etc. Les armes de Naples, par exemple, sont d’azur semé de fleurs-de-lis d’or au lambel de gueule en chef, et il a pour tenans deux syrenes ou femmes marines au naturel. Les premiers tenans ont été des troncs ou des branches d’arbres, auxquels les écussons étoient attachés avec des courroies et des boucles. Depuis on a représenté les chevaliers tenans eux-mêmes leur écu attaché à leur cou, ou sur lequel ils s’appuyoient, comme on voit Philippe de Valois sur les deniers d’or battus en 1336. L’origine de ces tenans vient de ce que dans les anciens tournois les chevaliers faisoient porter leur écu par des valets déguisés en ours, lions, monstres, etc. par des mores, des sauvages ou des dieux fabuleux de l’antiquité, lesquels tenoient aussi, et gardoient les écus que les chevaliers étoient obligés d’employer pendant quelque-tems, pour ouvrir les pas d’armes, afin que ceux qui les vouloient combattre les allassent toucher. Il y a eu aussi des tenans qui ont été tirés des corps des devises et des animaux du blason, comme le porc-épic de Louis XII. la salamandre de François I. etc.».
- 1780 г. — «Se dit des figures humaines ou d’anges, qui soutiennent de chaque côté un écusson : ainsi les armes de France ont pour tenants deux anges».
- 1798 г. — «On appelle Tenans, les supports qui ont des mains, comme les Anges, les Sirènes, etc. 1843 Homme servant de support à l'écu».
- 1864 г. — «Support de l'écu».
- 1872 г. — «Figures humaines dont les mains s’appuient sur l'écu et semblent le tenir».
- 1885 Se dit des hommes qui sont placés aux côtés de l'écu pour le garder et le soutenir. 1887 Figures humaines qui tiennent l'écu des armes. Lorsque l'écu est tenu par une figure humaine et un animal, on les nomme ensemble tenants".
- 1899 г. — «En armoiries, le tenant est représenté par une figure humaine armée, parée, habillée ou nue, ayant une main appuyée sur l'écu ou paraissant le tenir; il peut être au naturel ou émaillé aux couleurs héraldiques; il peut porter un fanion, une arme ou toute autre pièce».
- 1901 г. — «Figures humaines qui tiennent l'écu des armes. C’est le contraire des Supports. Ce sont des hommes sauvages, des pucelles, des anges, des tritons, des sirènes, des néréides, des chevaliers, des sphinx, des centaures, etc., qui placés aux deux flancs de l'écu les tiennent soit de leurs mains, soit de leurs pattes».
- 1905 г. — «Figures d’hommes, d’animaux, d’objets inanimés ou d'êtres chimériques quelconques, placées aux flancs de l'écu et qui semblent le soutenir. En règle on appelle Tenants les figures humaines ou celles d'êtres chimériques à face humaine, réservant le nom de Supports aux figures d’animaux ou d’animaux chimériques, et celui de soutiens aux végétaux et objets inanimés».
En baroque: «Se dit d’animaux qui servant de supports sont passants ou couchés et semblent sortir de derrière l'écu. Ce terme ne s’applique qu’aux supports et pas aux tenants».
Черновые материалы
Фигуры, изображенные по сторонам щита и как бы поддерживающие его. Ими могут быть изображения человека, святых, животных, а также фантастических существ. Щитодержатели изображаются натуральными цветами. Они могут повторять фигуры, помещенные в щите, или иметь какое-либо отношение к владельцу — например, могут изображать подчиненных гербовладельца, его покровителей, национальность владельца герба и другое. (Из ста терминов Н. Н. Стародубцева и Г. В. Ражнёва).
6 — Щитодержатели — tenats ou supports встречается в большей части древних гербов и одной из версий происхождения считаются охранники при выставленных напоказ, как удостоверение благородства рыцаря, щитах
Фигуры живых существ, изображаемые за пределами гербовного щита, каковых обычно две. Телом своим они обращены к щиту в профиль или в три четверти, а если их направление прочь от щита, то именуются щитоохранителями. Нередко щит имеет лишь одну поддерживающую фигуру, поставленную не сбоку, а позади щита (НПР. Испанский или австрийский гербы, пльзень и т. д.) При этом щит изображается либо "на груди щитоноши, либо на подножии (видимом либо воображаемом. Любое положение щитоноши, кроме как за щитом, надлежить указывать в блазонном описании.
Возможно не тольку уменьшение, но и увеличение числа щитодержателей: так герб Исландии поддерживает четыре фигуры.
Поддерживающий, поддерживаемый
Сопровождающий, сопровождаемый
Имеющий по сторонам
Расположенный на груди
Несомый
Держащий
Охраняющий, охраняемый.
Библиография
Примечания и комментарии