- accollé

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фр. — accollé, см. accoléсоединённый, образованный

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Accollé

Ce terme a plusieurs acceptions. Deux écus sont juxtaposés, par exemple si une femme joint son écu à celui de son mari, dans ce cas ils sont dits accolés. Des macles, losanges, fusées lorsqu’ils se touchent par le flanc (ou la pointe, mais il vaut mieux dire abouté ou appointé dans ce cas), sans remplir l'écu, on peut lire aussi collé. Des éléments entortillés comme un serpent ou bisse autour d’une colonne, un cep de vigne à un échalas. Certains disent qu’on emploi le terme accolé aussi pour les colliers des animaux à quatre pattes, mais d’autres disent qu’il faut employer le terme colleté pour tous les animaux. Les colliers d’ordre de chevalerie dont on entoure les écus sont dits accolés, ainsi que les attributs qui accompagnent l'écu dans la présentation des armoiries derrière le blason. Accolé peut aussi désigner une attache sur un collier.

1780 г. — «Accollé — Voir Accolé».

1780 г. — «Se prend

1° pour deux écus joints et attenants ensemble: les femmes accollent leurs écus à ceux de leurs maris.
2° Les fusées, les losanges, les macles etc. sont censées accollées quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes, sans remplir tout l'écu.
3° Accollé, se dit des chiens, des vaches et autres animaux qui ont des colliers, ou des couronnes passées dans le col.
4° Des choses qui sont entortillées à d’autres, comme une vigne à l'échalas, un serpent à une colonne, à un arbre etc.
5° On se sert de ce terme pour les clefs, bâtons, masses, épées, bannières et autres choses semblables qu’on passe en sautoir derrière l'écu».

1798 г. — «Se dit de deux choses attenantes et jointes ensemble. Les écus de France et de Navarre sont ordinairement accolés».

1843 г. — «Se dit

1° des fusées, des losanges, etc., qui se touchent par leurs flancs;
2° d’un arbre, d’une croix, d’une colonne, etc., autour desquels s’enlace une vigne, un serpent, etc.;
3° de deux écus qui se touchent; la femme accolle ses armes de celles de son mari».

1864 г. — «Se prend en blason en quatre sens différents.

1° Pour deux choses attenantes et jointes ensemble, ainsi les femmes accolent leurs écus à ceux de leurs maris;
2° pour indiquer qu’un animal est orné d’un collier, comme les chiens, les aigles;
3° pour indiquer une chose entortillée à une autre, comme un serpent à une colombe;
4° pour indiquer que deux clefs, bâtons, masses, épées, etc, sont passés en sautoir derrière l'écu».

1872 г. — «Se dit d’un écusson joint à un autre. Se dit aussi des animaux ayant un collier».

1885 г. — «Se prend dans plusieurs sens. Deux écus qui se joignent sont accolés. La femme accole le sien à celui de son mari. Les fusées, les losanges et les macles sont accolées quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes sans remplir tout l'écu. Une vigne grimpante est accolée à l'échalas; un serpent est accolé à une colonne quand il se roule autour».

1887 г. — «Se dit:

1° de deux écussons qui se joignent, comme par exemple ceux de deux époux;
2° de losanges, fusées, mâcles qui se touchent de leurs flancs;
3° d’un cep de vigne rampant contre son échalas, d’une colonne environnée d’un serpent ou d’un rameau de laurier ou d’olivier, d’une épée environnée d’un rameau pareil etc».

1899 г. — «Cette expression s’emploie en plusieurs sens différents.

1) Pour deux choses attenantes et jointes ensemble, comme les écus de France et de Navarre qui sont accolés sous une même couronne dans les armes de France. Les femmes accolent leurs écus à ceux de leurs maris. Les fusées, les losanges, les mascles, sont aussi nommées accolées, quand elles se touchent de leurs flancs ou de leurs pointes, sans remplir tout l'écu.
2) Accolé, se dit aussi des chiens, des vaches, des aigles, des cygnes, et autres animaux, qui ont des colliers ou des couronnes autour du cou (V. Colleté).
3) Des choses qui sont entortillées à d’autres, comme une vigne à un échalas, un serpent à une colonne, ou à un arbre, etc…
4) On se sert aussi de ce terme, pour des clefs, bâtons, masses, épées, bannières et autres choses semblables, qu’on passe en sautoir derrière l'écu, et beaucoup mieux encore pour les colliers des ordres qui environnent l'écu. Les chevaliers des Ordres accolent leurs armoiries de l’Ordre de Saint-Michel et de celui du Saint-Esprit. Les grands-croix et commandeurs de l’ordre de Saint-Louis accolent leur écu d’un ruban rouge, où est attachée la croix du saint».

1901 г. — «Attribut de tout animal qui a un collier ou une couronne passée au cou; des macles, losanges, fusées, etc., qui se touchent par leurs angles latéraux; d’un cep de vigne attaché à un échalas; d’un serpent ou bisse s’enroulant autour d’un arbre; d’une plante ou d’une colonne; de deux écussons joints ensemble par les flancs; des colliers ou rubans d’ordres de chevalerie qui environnement l'écu».

1905 г. — «Pièce posée près d’une autre et qui la touche. Les clefs, les losanges, les mascles, les rustres, les fusées sont souvent accolés. Accolé est aussi l’attribut d’un objet enroulé autour d’un autre, comme une vigne autour d’un échalas. Se dit encore de deux écus mis côte à côte et des colliers de chevalerie dont on entoure les écus. On a étendu ce terme aux bâtons de maréchaux, aux sceptres et mains de justice, aux étendards, aux crosses; ces insignes sont dits accolés à l'écu. Un seul bâton pastoral placé derrière l'écu est dit accolé, c’est-à-dire collé à l'écu. S’emploie parfois fautivement comme synonyme de colleté».