- acculé
Acculé Se dit d'un cheval cabré qui paraît s'abaisser pour mieux s'élancer. Se dit aussi d'une licorne assise qui lève ses pattes de devant. S'applique aussi aux autres animaux généralement à quatre pattes cabrés, renversés en arrière. Ou aussi s'opposant par l'arrière. Se dit aussi de deux croissants posés l'un sur l'autre dont le premier est pointes en haut et le second pointes en bas. Se dit aussi de deux canons placés sur leur affût, sur une même ligne dont l'un est tourné à dextre et l'autre à senestre et que le grand maître de l'artillerie porte au bas de ses armoiries, comme marque de sa dignité. 1772 Il se dit d'un cheval cabré quand il est sur le cul en arriere, et de deux canons opposés sur leurs affuts, comme les deux que le Grand-Maître de l'Artillerie met au bas de ses armoiries pour marque de sa dignité. 1780 Se dit d'un cheval cabré, quand il est sur le cul en arrière, et de deux canons opposés sur leurs affûts, comme les deux que le Grand Maître de l'Artillerie met au bas de ses Armoiries pour marque de sa dignité. 1798 Un cheval acculé, cabré en arrière et sur le cul. 1864 Se dit d'un animal cabré qui tombe en arrière et aussi des canons apposés sur leurs affûts. 1872 Se dit d'un cheval cabré paraissant presque sur le derrière. 1885 Se dit des canons placés sur leur affût que le grand maître de l'artillerie porte au bas de ses armoiries, comme marque de sa dignité. Le cheval est acculé quand il est renversé en arrière. 1887 Se dit : 1° d'un cheval cabré, qui paraît s'abaisser pour mieux s'élancer ; 2° d'une licorne assise qui lève ses pattes de devant ; 3° de deux croissants posés l'un sur l'autre, dont le premier est montant et le second versé ; 4° de deux canons sur une même ligne, dont l'un est tourné à dextre et l'autre à senestre. 1899 Se dit d'un cheval cabré et renversé en arrière, de manière, qu'il semble porter sur le cul, se dit aussi de quelques autres animaux dans la même position, on le dit encore de deux canons posés sur leurs affûts. 1901 Cette expression s'applique au cheval cabré ; à la licorne assise levant ses jambes de devant ; à deux croissants dont le premier est montant et le second versé ; à deux canons dont les gueules sont tournées vers les flancs de l'écu. 1905 Se dit soit du cheval et de quelques autres animaux cabrés, renversés en arrière, soit de deux canons posés sur leurs affûts, la bouche tournée d'un côté opposé. [ghhe]